Du rififi au Conseil Communal boéland?

Le mois dernier a été chahutée pour le microcosme politique de La Tour-de-Peilz. Petit retour sur deux épisodes qui pourraient avoir une influence sur la prochaine législature.

 

Le premier a été la démission de Madame Anne-Marie Arnaud du parti La Tour-de-Peilz libre. Cette décision, hautement personnelle, n’est pas anodine. En effet, ce parti a pu constituer un groupe et avoir accès aux différentes commissions grâce à ses cinq élus. En perdant l’un d’eux, La Tour-de-Peilz Libre se retrouve dans une situation incongrue car le règlement du Conseil stipule que « Un groupe est dissout lorsqu’il est composé de moins de cinq membres » et que « Lorsqu’un groupe est dissout, il perd son droit à participer aux commissions ». Cette situation a donc potentiellement une incidence sur le fonctionnement du Conseil Communal pour la prochaine législature. Du point de vue des Vert’Libéraux, la suite à donner à cette situation devra trouver le bon équilibre entre le respect de la volonté populaire, qui a octroyé cinq sièges à La Tour-de-Peilz Libre, et le droit d’un élu de siéger hors parti. Nous espérons sincèrement qu’une décision individuelle ne prétéritera pas tout un parti et avec lui, les électeurs boélands.

 

Le 2ème épisode a eu lieu lors de la dernière séance du Conseil de la législature. Le crédit de construction de CHF 10 mio pour l’entretien et la rénovation du château de La Tour de Peilz y était agendé et promettait des débats nourris … mais pas à ce point. Le vote a en effet été annulé sur la demande du socialiste Jean-Yves Schmidhauser et sera reporté à une prochaine séance. Une manœuvre qui n’a pas été du goût de la droite et du Centre qui a quitté la salle … mettant fin à la séance car le quorum n’était plus acquis. Sans entrer dans des débats partisans, les Vert’libéraux espèrent que la pause estivale ramènera la sérénité nécessaire afin que le Conseil Communal et La Municipalité puisse définir ensemble la meilleure façon de créer un espace convivial et utile aux citoyens boélands. Le Château est devenu, au fil des ans, un symbole de notre commune. Il mérite que l’on dépasse les clivages politiques pour le sublimer.